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Des hommes et des fleuvesLe territoire de la confluence a accueilli les activités humaines depuis des temps très éloignés.Le site gaulois de Vieille-Toulouse représentait un espace fortifié d'une centaine d'hectares, occupé de la fin du IIIe siècle avant notre ère au début du Ier siècle de notre ère. Des sondages réalisés au XXè siècle et surtout une série de fouilles menées récemment ont révélé des constructions formant une trame urbaine, articulée à partir d'un réseau de voies empierrées. Les populations gauloises, tirant parti du fleuve et du réseau de routes, commerçaient avec l’ensemble du monde antique comme l’atteste les objets (amphores, poteries, vaisselle monnaies et casques en bronze) trouvés en nombre sur place. (Source André Mangin)• + d'infos sur une des agglomérations gauloises les plus importantes du sud de la France sur le site de la mairie de Vielle-Toulouse : lire
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Les cours d’eau étaient bordés dans leur majeure partie de chemins, qui servaient de parcours de halage (traction des bateaux par des animaux, bœufs ou chevaux) avant l’invention de moteurs adaptés aux bateaux.
Les îles fluviales en Garonne étaient utilisées pour la culture de l’osier, qui profitait des sols riches et humides. Cette humidité permettait également de fournir des pâturages à l’herbe verte permanente aux nombreux troupeaux que l’on amenait sur les « Ramiers ».
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